samedi 1 août 2009

Club des Pertusiens


Posséder un même centre d’intérêt, appartenir à une même famille de pensée, partager une ou plusieurs passions, fait naître des sentiments décuplés de fraternité, de solidarité, de respect, vis à vis de ces personnes avec qui nous les partageons. Des sentiments d’autant plus forts, lorsque le dénominateur commun se trouve être une activité demandant une grande ouverture d’esprit telle que l’est la tauromachie.
Ouverture sur le monde, afin de comprendre les enjeux politiques que peuvent tirer les abolitionnistes dans leurs actes radicaux intolérants, mais aussi de percevoir leurs véritables natures souvent proche de l’obscurantisme sociétal. Une ouverture sur l’histoire, afin de connaître le passé taurin et ses fondements, mais encore les évolutions des sociétés afin de comprendre les évolutions de notre passion. Ouverture vers les arts, qu’ils soient libéraux ou bien culturels, afin d’exprimer ses avis tout en respectant et écoutant ceux des autres, et de s’enrichir culturellement.

Le lecteur assidu de ces colonnes est, à n’en pas douter, un visiteur tout aussi assidu d’autres blogs taurins. Il a donc très probablement accédé aux écrits d’autres aficionados a los toros qui se risquent à faire partager leur passion. Si le lecteur assidu de ces colonnes et d’autres blogs taurins est aussi amateurs de livres tauromachiques, il a sûrement remarqué lors de ces navigations internautiques, que quelques animateurs de ces blogs, ont aussi connu le plaisir de la publication livresque. Et si le lecteur assidu de ces colonnes et d’autres blogs taurins mais aussi amateurs de livres, aura eu l’excellente idée de posséder la toute dernière édition du « Dictionnaire Pertus »*, il aura remarqué que dans la blogosphère taurine française, quelques noms des animateurs sont aussi des « Pertusiens ».

Ces bloggers « Pertusiens », constituent un club d’auteurs-bloggers très restreint. Bien entendu ce club n’est nullement constitué administrativement, même si rien n’empêche que cela puisse se produire un jour, mais il existe tout du moins virtuellement. La liste de ces membres n’est pas d’une longueur exceptionnelle, ce qui aux yeux de quelques personnes pour qui la renommée associative n’existe qu’à la longueur d’une liste de membres, pourrait ne pas donner de réelle valeur à ce « Club des Pertusiens ».

Qu’importe les esprits chagrins pour qui seule l’apparence compte, si ce « Club des Pertusiens » doit avoir une valeur, c’est au lecteur, au visiteur des blogs de la donner de par une fidélité à suivre les écrits des « Pertusiens ». Quoi qu’il en soit, si valeur il doit y avoir sur les publications, les auteurs de la dernière édition du « Dcitionnaire Pertus », ont jugé digne de faire figurer quelques noms dans cet ouvrage de référence.

Mais qui sont donc ces « pertusiens » doivent ce demander certains et certaines des lecteurs de ces colonnes ? Commençons, par ordre alphabétique, avec Olivier Deck, artiste que l’on ne présente plus. Mentionné dans ce dictionnaire des textes taurins en langue française pour ces ouvrages « Discours de la taverne » publié aux éditions Séguier en 2000, il publia « Toréer quand même » aux éditions Cairn en 2004. Deux ans plus tard, ce sont les éditions Verdier qui publient son recueil de nouvelles sous le titre « Les yeux noirs ». La même année son écriture est récompensée par le 1er prix du « Prix Hemingway ». Olivier Deck collabore en 2007 à l’écriture de textes pour le numéro 6 de « Faenas » des éditions Verdier, mais en 1987, on le retrouve déjà aux côtés de Mathieu Sodore pour « Chanson de geste ; Paco Ojeda et José Mari Manzanares ». Aujourd’hui, Olivier Deck écrit sa passion de la tauromachie sur le http://www.latertulia.fr/.

A Nîmes, Marc Delon anime un blog qui se situe autour des mots, de la photo et des toros, que l’on peut visiter à l’adresse http://photosmotstoros.blogspot.com/. Primé en 2008 par le jury du concours de nouvelles du « Prix Hemingway », Marc Delon publia à compte d’auteur « Sentiments aficionados » tomes I et II en 2002 et 2003, puis « Fantasmatadors » aux éditions Cairn en 2005.

Depuis les Landes, les « Chroniques du Moun » (http://chroniquesdumoun.free.fr/), sont superbement animées par une personne connue sous l’apodo de Isa du Moun (mais son véritable patronyme la place bien ici dans l’ordre alphabétique). Isa, une amie très chère, nous livre toute sa sensibilité dans les « Chroniques », mais elle est surtout une auteure qui a co-écrit avec Jacques Durand et Miguel Darrieumerlou, ce qui n’est pas rien d’être de figurer au cartel avec ces Messieurs, les textes d’un livre de photographie de Bruno Lasnier paru en 2004 et intitulé « Fernando Cruz ».

En Arles, une autre auteure, Catherine Le Guellault, nous fait partager sa passion des toros à travers son blog http://catherine-le-guellaut.over-blog.com/. Publiée par les éditions Cairn en 2006 et 2007, pour deux recueils de nouvelles intitulés «Les taureaux rêvent aussi » et « Et la lune nous regardait », Catherine vient de co-écrire en cette année 2009, « 250 réponses à vos questions sur la tauromachie ».

C’est sur l'estuaire de la Gironde que l’on croise Ludovic Pautier, un blogger au répertoire largo comme l’étaient certains grands toreros. Animant une émission radiophonique sur le flamenco le lundi soir de septembre à juin, émission intitulée « Falseta » et que l’on peut écouter via le net sur les ondes « Radio Campus » à Bordeaux, il est aussi l’animateur du blog http://pinchosdelciego.blogspot.com/, dédié aux toros, au flamenco et à la poésie. Ludovic, Ludo pour ceux qui ont eu le plaisir de partager quelques moments avec lui, a eu le bonheur de d’écrire en 1999 avec son grand ami et regretté Jacques Bacarisse, « Noir toro, blanche arène » publié aux éditions Cairn.

Située plus bas géographiquement, Nadège Vidal nous régale de ses textes sur le blog http://nadegevidal.blogspot.com/. Elle vient d’être publiée au mois de mars 2009 par les éditions Cairn, pour son dernier ouvrage qui est un véritable plaisir de lecture, « Une saison sans taureaux ». Les éditions Verdier ont aussi édité en 2008 pour « Petits désordres autour des taureaux », ainsi que les éditions du Diable Vauvert la même année pour « Mano a Mano ». La maison d’édition gardoise édita en 2007 son texte « Machado et les toros ». En 2006, Nadège a vu l’une de ses nouvelles primée par le jury du « Prix Hémingway », l’année suivante elle collaborait au numéro 6 de « Faenas » des éditions Verdier.


C’est en raisons d’impératifs de publications, que le référencement des ouvrages mentionnés dans la dernière édition du « Dictionnaire Pertus » fût été arrêté au mois de décembre 2008. En cela ne figurent pas les toutes dernières publications de Catherine, Nadège et l’animateur de ces colonnes. Mais si j’ai le plaisir de figurer dans ce « Club des Pertusiens », c’est pour la publication par "l’Union des Bibliophiles Taurins de France" en 1998, de « Nantes et les courses de taureaux, une face cachée de la cité des Ducs », en attendant une éventuelle prochaine édition du dictionnaire, et que soit rajouté « L’équerre, le compas, les toros ».

Ce « Club des Pertusiens », aussi virtuel qu’il puisse être, se retrouve parfois autour de rencontres bien réelles sur les parvis de quelques arènes, où nous avons le plaisir de prendre le temps de discuter ensemble. Me concernant, les rencontres cette année furent possibles à Vic, Céret, lors des jours à venir où le temps de quelques instants de vacances permettra de quitter les terres de l’exil pour de nouvelles pérégrinations taurines, cela se produira à nouveau, rendez-vous est déjà pris. Ensuite le travail reprendra avec force et vigueur pour revenir alimenter ces colonnes, ceci à partir de l'ultime semaine du mois d’août.


DictionnairePertus, répertoire des textes taurins en langue française », de Serge Milhé, Bernard Rendu et Jean-Louis Rouyre, éditions UBTF année 2009, prix 28 euros. ISBN 978-2-909521-31-2.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Après le Club des Cinq, le Club des Six!
Et faut que je me retrouve collée à mon copain Mac Delon?
Ah lala...

isa du moun