Quitte à décevoir une fois de plus les contempteurs de la tauromachie, pour qui il est de mode d’affirmer que la corrida eut une grande collusion avec le régime franquiste, mais aussi que les gens des arènes ainsi que les aficionados a los toros n’ont pas de cœurs, les personnages taurins qui eurent (ont) un comportement Humanistes furent (sont) bien plus nombreux qu’ils ne le croient. Parmi ceux qui s’engagèrent pour une cause où l’Homme était au centre de leurs actions, il y eut Melchor Rodriguez.
Dans son livre « Le temps de Franco »*, Michel del Castillo mentionne que cet anarchiste, natif du quartier sévillan de Triana, dans lequel il vît le jour en 1893, fût aussi novillero. Invité par cette information à s’arrêter plus particulièrement sur cet homme, l’on apprend au fil des lectures, qu’à ses dix ans, lui et ses deux frères voient leur père mourir dans un accident du travail, alors qu’il était machiniste au port de Séville. Devant apprendre un métier, il finit par choisir celui de carrossier après s’être essayé comme chaudronnier, tout en rêvant d’être torero pour fuir la misère.
Allant de capeas en tentaderos, il se présenta comme novillero à Sanlucar de Barrameda le 5 septembre 1915, devant des toros de Garcia de la Lama, avec comme compagnon de cartel Antonio Garcia « Bombita IV ». Il toréa dans diverses arènes, fût très vaillant et connue les sorties à hombros. Toutefois, le Cossio précise que malgré ses qualités de volonté et de courage, il alterna son activité avec celle de banderillero. Un geste qui exprime toute la valeur humaine du personnage, capable de passer des envies de fonctions les plus illustres, à mettre en pratique celles des plus humbles.
Mais si la carrière de Melchor Rodriguez n’alla pas jusqu’au stade de l’alternative, c’est entre autre qu’il fût durement châtié par la corne. L’une des plus importantes blessures qu’il subit, survînt en la plaza de Tetuán de las Victorias (Madrid) le 4 août 1918, infligée par un novillo de Montoya. Le Cossio rapporte qu’après avoir banderillé son premier adversaire avec des paires courtes mais aussi étant assis sur une chaise, son second opposant le blessa par un grave coup de corne. Cette cogida lui valut plus de deux mois d’hospitalisation. Notre novillero, dont les prémices de l’anarchisme pointaient déjà, connût ensuite la plus grave blessure de sa carrière à Santiponce (Sevilla), et paya aussi le prix du sang, entre autre dans les ruedos de Salamanca et Viso del Alcor. Ces cornadas ont eu raison de lui, il quitta la profession en 1920.
Quelques temps avant la retraite des arènes, il fît son entrée dans le mouvement anarchiste de la CNT, où il reçut ses premières leçons syndicales de personnes comme Paulino Díez et Manuel Pérez. Ces deux influants responsables du mouvement anarchiste espagnol, seront décisifs dans son intention de se retirer des ruedos. C’est peut être dommage pour la tauromachie, nous ne le saurons jamais, mais en tout les cas, l’histoire de l’Espagne rend compte que ce fût heureux pour bon nombre de ses compatriotes pour qui il va œuvrer.
Il semble bon d’ouvrir ici une courte paranthèse, afin de noter que certains historiens affirment que Melchor Rodriguez fût le seul à avoir conjugué des activités dans les arènes, et à s’être engagé dans des activités politiques. Afin de rectifier cette affirmation, il est bon de remémorer, surtout vis à vis du lecteur occasionnel de ces colonnes, que Bernardo Casielles Puerta s’engagea lui aussi, et ce, dans la « Brigade des toreros », affirmant ainsi son idéal républicain. Mais encore Luis Mazzantini, qui même sans avoir été au niveau des responsabilités de notre torero anarchiste, fût tout de même homme politique et élu (combien s’engagent en politique, et ne passent pas par les suffrages).
Melchor Rodriguez s’est marié avec Francisca Muñoz, une ancienne danseuse, amie de la grande Pastora Imperio. Il cumulait ainsi les handicaps, après avoir tenté par une carrière de torero, fiché comme militant anarchiste, le voilà marié à une danseuse issue d’un monde que décriaient voire vomissaient les anti-flamenquistes.
Si notre anarcho-novillero n’entra pas dans la grande histoire de la tauromachie, l’Espagne se souvient de lui pour avoir été, d’après Gregorio Gallego, ancien responsable de la CNT, l’auteur de la chanson révolutionnaire dédiée à la ville de Zaragoza. Une chason dont les premières paroles sont rapportées dans un livre sur la répression, mais aussi par Gallego lui-même durant l’ultime interwiev qu’il accorda à « Solidaridad Obrera » quelques temps avant sa mort, survenue le 2 décembre 2007. Les premiers mots de ce chant révolutionnaire étaient, « Zaragoza ciudad libertaria / … anarquista del bajo Aragón / Dando ejemplo de lucha diaria / Por los ideales de emancipación… ».
Mais aussi et surtout, Melchor Rodriguez marqua son époque de par ses engagements politiques et militants. Sous la dictature de Primo de Rivera, notre syndicaliste est bien entendu répertorié en qualité d’anarchiste, puisqu’il semble être l’un des acteurs à l’origine de la CNT, et passe quelques temps en prison, mais surtout milite aux côtés de personnages illustres du mouvement anarchiste ibérique.
Lisant beaucoup les grands auteurs, étudiant notamment la révolution russe tout en travaillant, l’engagement syndical et militant de Melchor Rodriguez lui permit de dévoiler, et peut être de se dévoiler, de grandes capacités intellectuelles. Adhérent à la cause que la parole se pense, s’échange, se discute et s’écrit, il se montre extrêmement prolixe, entre la rédaction d’articles et les comités de grêves. Journaliste polémique infatigable, auteur de poèmes, textes et discours, il publie avec une fréquence soutenue pour la CNT, Solidaridad Obrera, Campo Libre, La Tierra, Frente Libertario y Crisol, Castilla Libre. Tout cela lui vaut jusqu’en 1930, des semaines et des mois de prisons. Militant radical à la FAI, Melchor Rodriguez sera l’auteur d’un texte contre Maura et intitulé « El de los 108 muertos », survivant de la tragédie de Casas Viejas, s’exprimant contre le gouvernement. A ces causes de ses différents emprisonnements dans les géôles ibériques, verront se rajouter celle de son appartenance au comité pour les prisonniers espagnols.
Melchor Rodriguez marqua cette période douloureuse de l’histoire espagnole, en étant notamment le divulgateur de l’affaire des « Tchékas », lorsque le journal de la CNT publia des accusations très précises proférées par l’ancien novillero devenu délégué des prisons, accusations à l’encontre de José Cazorla, lui-même conseiller à l’ordre public de la Junte madrilène. Selon ses dires, le Parti Communiste ibérique possèdait dans la capitale, des prisons réservées aux interrogatoires extrêmements muclés qui aboutirent à la mort de militants anarchistes. C’est alors que l’enquête dévoila que dans l’entourage de José Cazorla, une répression communiste qui s’est abattue sur les membres de la CNT, leur faisant payer chèrement une éventuelle libération. Le scandale fût tellement énorme, que Largo Caballero dissout la Junte qu’il remplaça par un conseil municipal pour la capitale espagnole.
Nommé Directeur des prisons, Melchor Rodriguez s’empressa de porter un décret interdisant la livraison d’aucun prisonnier que ce soit, sans un mandat signé de sa main. Destitué de sa charge par la pression des communistes très en colères contre lui, malgré les semblant d’écoeurements du franc-maçon Manuel Azaña, son action dans cette fonction permit de sauver plusieurs milliers de vies des exécutions sommaires et de la torture. C’est en ce sens que lorsqu’il comparu devant un tribunal militaire d’après guerre, des franquistes comme les militaires Serrano Súñer, Valentín Gallarda ou Agustín Muñoz Grandes, mais aussi les phalangistes Sanchez Mazas, Fernández-Cuesta, ou encore le joueur de football Ricardo Zamora, vinrent témoigner en sa faveur pour mettre en avant ses idéaux réellement humanistes.
Condamné à une peine de six années de prison, c’est grace entre autre au témoignage du général Muñoz Grandes que sa peine fût écourtée à un an et demi d’enfermement. Il gagna ensuite Valencia, où discrètement, il était protégé par ceux qui avaient témoignés en sa faveur. Michel del Castillo rapporte que, tombé malade, Melchor Rodriguez fût transporté dans un hôpital madrilène où l’ancien ministre des affaires étrangères franquiste Martin Artajo, lui rendit visite portant une cravate aux couleurs anarchistes.
El angel rojo,comme il fût surnommé, s’éteignit en 1972, après une vie passée à œuvrer pour les autres au travers d’un idéal qui était, selon les mots qui lui sont attribués, « Se puede morir por las ideas, pero nunca matar por ellas ».
* « Le temps de Franco », de Michel del Castillo, éditions Fayard, 2009. ISBN 978-2-213-63718-1.
Dans son livre « Le temps de Franco »*, Michel del Castillo mentionne que cet anarchiste, natif du quartier sévillan de Triana, dans lequel il vît le jour en 1893, fût aussi novillero. Invité par cette information à s’arrêter plus particulièrement sur cet homme, l’on apprend au fil des lectures, qu’à ses dix ans, lui et ses deux frères voient leur père mourir dans un accident du travail, alors qu’il était machiniste au port de Séville. Devant apprendre un métier, il finit par choisir celui de carrossier après s’être essayé comme chaudronnier, tout en rêvant d’être torero pour fuir la misère.
Allant de capeas en tentaderos, il se présenta comme novillero à Sanlucar de Barrameda le 5 septembre 1915, devant des toros de Garcia de la Lama, avec comme compagnon de cartel Antonio Garcia « Bombita IV ». Il toréa dans diverses arènes, fût très vaillant et connue les sorties à hombros. Toutefois, le Cossio précise que malgré ses qualités de volonté et de courage, il alterna son activité avec celle de banderillero. Un geste qui exprime toute la valeur humaine du personnage, capable de passer des envies de fonctions les plus illustres, à mettre en pratique celles des plus humbles.
Mais si la carrière de Melchor Rodriguez n’alla pas jusqu’au stade de l’alternative, c’est entre autre qu’il fût durement châtié par la corne. L’une des plus importantes blessures qu’il subit, survînt en la plaza de Tetuán de las Victorias (Madrid) le 4 août 1918, infligée par un novillo de Montoya. Le Cossio rapporte qu’après avoir banderillé son premier adversaire avec des paires courtes mais aussi étant assis sur une chaise, son second opposant le blessa par un grave coup de corne. Cette cogida lui valut plus de deux mois d’hospitalisation. Notre novillero, dont les prémices de l’anarchisme pointaient déjà, connût ensuite la plus grave blessure de sa carrière à Santiponce (Sevilla), et paya aussi le prix du sang, entre autre dans les ruedos de Salamanca et Viso del Alcor. Ces cornadas ont eu raison de lui, il quitta la profession en 1920.
Quelques temps avant la retraite des arènes, il fît son entrée dans le mouvement anarchiste de la CNT, où il reçut ses premières leçons syndicales de personnes comme Paulino Díez et Manuel Pérez. Ces deux influants responsables du mouvement anarchiste espagnol, seront décisifs dans son intention de se retirer des ruedos. C’est peut être dommage pour la tauromachie, nous ne le saurons jamais, mais en tout les cas, l’histoire de l’Espagne rend compte que ce fût heureux pour bon nombre de ses compatriotes pour qui il va œuvrer.
Il semble bon d’ouvrir ici une courte paranthèse, afin de noter que certains historiens affirment que Melchor Rodriguez fût le seul à avoir conjugué des activités dans les arènes, et à s’être engagé dans des activités politiques. Afin de rectifier cette affirmation, il est bon de remémorer, surtout vis à vis du lecteur occasionnel de ces colonnes, que Bernardo Casielles Puerta s’engagea lui aussi, et ce, dans la « Brigade des toreros », affirmant ainsi son idéal républicain. Mais encore Luis Mazzantini, qui même sans avoir été au niveau des responsabilités de notre torero anarchiste, fût tout de même homme politique et élu (combien s’engagent en politique, et ne passent pas par les suffrages).
Melchor Rodriguez s’est marié avec Francisca Muñoz, une ancienne danseuse, amie de la grande Pastora Imperio. Il cumulait ainsi les handicaps, après avoir tenté par une carrière de torero, fiché comme militant anarchiste, le voilà marié à une danseuse issue d’un monde que décriaient voire vomissaient les anti-flamenquistes.
Si notre anarcho-novillero n’entra pas dans la grande histoire de la tauromachie, l’Espagne se souvient de lui pour avoir été, d’après Gregorio Gallego, ancien responsable de la CNT, l’auteur de la chanson révolutionnaire dédiée à la ville de Zaragoza. Une chason dont les premières paroles sont rapportées dans un livre sur la répression, mais aussi par Gallego lui-même durant l’ultime interwiev qu’il accorda à « Solidaridad Obrera » quelques temps avant sa mort, survenue le 2 décembre 2007. Les premiers mots de ce chant révolutionnaire étaient, « Zaragoza ciudad libertaria / … anarquista del bajo Aragón / Dando ejemplo de lucha diaria / Por los ideales de emancipación… ».
Mais aussi et surtout, Melchor Rodriguez marqua son époque de par ses engagements politiques et militants. Sous la dictature de Primo de Rivera, notre syndicaliste est bien entendu répertorié en qualité d’anarchiste, puisqu’il semble être l’un des acteurs à l’origine de la CNT, et passe quelques temps en prison, mais surtout milite aux côtés de personnages illustres du mouvement anarchiste ibérique.
Lisant beaucoup les grands auteurs, étudiant notamment la révolution russe tout en travaillant, l’engagement syndical et militant de Melchor Rodriguez lui permit de dévoiler, et peut être de se dévoiler, de grandes capacités intellectuelles. Adhérent à la cause que la parole se pense, s’échange, se discute et s’écrit, il se montre extrêmement prolixe, entre la rédaction d’articles et les comités de grêves. Journaliste polémique infatigable, auteur de poèmes, textes et discours, il publie avec une fréquence soutenue pour la CNT, Solidaridad Obrera, Campo Libre, La Tierra, Frente Libertario y Crisol, Castilla Libre. Tout cela lui vaut jusqu’en 1930, des semaines et des mois de prisons. Militant radical à la FAI, Melchor Rodriguez sera l’auteur d’un texte contre Maura et intitulé « El de los 108 muertos », survivant de la tragédie de Casas Viejas, s’exprimant contre le gouvernement. A ces causes de ses différents emprisonnements dans les géôles ibériques, verront se rajouter celle de son appartenance au comité pour les prisonniers espagnols.
Melchor Rodriguez marqua cette période douloureuse de l’histoire espagnole, en étant notamment le divulgateur de l’affaire des « Tchékas », lorsque le journal de la CNT publia des accusations très précises proférées par l’ancien novillero devenu délégué des prisons, accusations à l’encontre de José Cazorla, lui-même conseiller à l’ordre public de la Junte madrilène. Selon ses dires, le Parti Communiste ibérique possèdait dans la capitale, des prisons réservées aux interrogatoires extrêmements muclés qui aboutirent à la mort de militants anarchistes. C’est alors que l’enquête dévoila que dans l’entourage de José Cazorla, une répression communiste qui s’est abattue sur les membres de la CNT, leur faisant payer chèrement une éventuelle libération. Le scandale fût tellement énorme, que Largo Caballero dissout la Junte qu’il remplaça par un conseil municipal pour la capitale espagnole.
Nommé Directeur des prisons, Melchor Rodriguez s’empressa de porter un décret interdisant la livraison d’aucun prisonnier que ce soit, sans un mandat signé de sa main. Destitué de sa charge par la pression des communistes très en colères contre lui, malgré les semblant d’écoeurements du franc-maçon Manuel Azaña, son action dans cette fonction permit de sauver plusieurs milliers de vies des exécutions sommaires et de la torture. C’est en ce sens que lorsqu’il comparu devant un tribunal militaire d’après guerre, des franquistes comme les militaires Serrano Súñer, Valentín Gallarda ou Agustín Muñoz Grandes, mais aussi les phalangistes Sanchez Mazas, Fernández-Cuesta, ou encore le joueur de football Ricardo Zamora, vinrent témoigner en sa faveur pour mettre en avant ses idéaux réellement humanistes.
Condamné à une peine de six années de prison, c’est grace entre autre au témoignage du général Muñoz Grandes que sa peine fût écourtée à un an et demi d’enfermement. Il gagna ensuite Valencia, où discrètement, il était protégé par ceux qui avaient témoignés en sa faveur. Michel del Castillo rapporte que, tombé malade, Melchor Rodriguez fût transporté dans un hôpital madrilène où l’ancien ministre des affaires étrangères franquiste Martin Artajo, lui rendit visite portant une cravate aux couleurs anarchistes.
El angel rojo,comme il fût surnommé, s’éteignit en 1972, après une vie passée à œuvrer pour les autres au travers d’un idéal qui était, selon les mots qui lui sont attribués, « Se puede morir por las ideas, pero nunca matar por ellas ».
* « Le temps de Franco », de Michel del Castillo, éditions Fayard, 2009. ISBN 978-2-213-63718-1.
Merci à Marc Thorel pour les informations qui émanent du Cossio, cet article se veut aussi être un clin d’œil à Bruno.
3 commentaires:
Lionel,
Merci pour ce billet ,cet homme a su conjuguer les deux arts et ce avec un certain succés et una vez de mas il faudrait que les aficionados contemporains et un tantinet bourges se persuadent que l'anarchie n'est pas le bordel mais la recherche d'un ideal d'une societe fondée sur la justice sociale et non le totalitarisme capitalo qui en prend lleno la cara en ces temps moroses.
Ciao
La bande à bruno.
lionel,
en fouillant un peu j'ai trouvé ce lien sur "la brigada de los toreros"
http://209.85.229.132/search?q=cache:pfAEujKvCPAJ:www.cazarabet.com/esi/21/+rosa+montero+durruti+ascaso+toreros+anarquistas&cd=22&hl=fr&ct=clnk&gl=fr
c'est un peu long comme lien mais cela vaut la coup c'est l'auteur d'un livre écrit à ce props qui est interviewé (tu glisses dans la liste et tu as un lien).
ily a aussi un livre de rosa montero "la fille du canibale" (couverture taurine dans sa première édition ouis réédité chez points en poche ) dont l'un des personnages princiaux, felx, est un vieux monsieur anar qui a côtoyé durruti et ascaso, membre actif dela cnt, et qui est devenu torero avant la guerre civile sous le nom de fortunita. on y croise des novilleros et des subalternes qui ont réellment existé puisque montero s'est inspiré de otute la réalité taurine de l'époque (j'ai retrouvé la trace de l'un d'eux teofilo hidalgo caro, tué par un toro en 1930 ).
sinon, el señor solymoscas avait écrit un"pastiche" d'ub extrait du "juan belmonte" de chaves nogales intitulé "los anarquistas" et dont je te laisse aussi le lien :
http://solymoscas.blogspot.com/2008/04/los-anarquistas.html?showComment=1209158400000
abrazo.
ludo
J'ai très brièvement évoqué cette brigade dans un précédent texte sur ces colonnes, en la personne de Bernardo Casielles Puerta, torero asturiano, membre de la brigade des toreros et franc-maçon actif. De rencontrer ce genres de personnages, renvoit un peu dans leurs camps les anti qui amalgament trop facilement tauromachie et régime franquiste, comme je vais en faire part dans un prochain article que je compte publier d'ici quelques temps. Lors de la rédaction de "l'équerre...", j'ai effectué des recherches sur les similitudes des attaques anti maçonniques et anti taurines. Tu penses bien que j'ai trouvé matière. Au final, ce chapitre ne fait pas parti du livre, mais je vais le diffuser ici-même en plusieurs étapes. Mais pour l'instant j'en ai un sous le coude sur un autre sujet pour le début de la semaine prochaine. Et pourquoi attendre la semaine prochaine, mais parce qu'avant, il y a des toros à aller voir !
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