Comment faire, lorsque l’on veut aborder un livre que l’on a apprécié, mais dont on sait que d’autres en ont très bien parlé ?
C’est alors que l’on pense à renvoyer vers le lien du blog de Ludo, et à inviter le lecteur assidu ou ponctuel des « Deux Arts » à rendre visite à « Los Pinchos del Ciego », à moins qu’il ne le fasse déjà, à la page http://pinchosdelciego.blogspot.com/2009_03_01_archive.html et de dérouler jusqu’au texte concernant le livre « Histoire du flamenco, éloge de l’éclair ».
Comment aborder un livre dont le sujet vous intéresse grandement, mais que la méconnaissance flamenca ne vous permet pas d’exprimer votre ressenti avec l’afición des amateurs de cet art ?
Il y a alors la possibilité de narrer la rencontre avec l’auteur, qui dura presque deux heures. Mais non, trop personnelle cette rencontre avec un homme qui est un véritable Artiste. Pas de ceux que l’on nous vend avant même de les avoir vu ou entendu exprimer leur « art », comme l’on en trouve dans le monde des taureaux ou autres académies pour pseudos stars. Non, l’auteur de ce livre, Guy Bretéché, est un Artiste dans le sens qu’il aime un art, qu'il possède le goût du beau, qu’il le pratique musicalement mais aussi humainement. Pas de ceux qui ne sont flamenco qu’en apparences, mais de ceux qui sont flamenco au plus profond d'eux-mêmes comme d’autres peuvent être toreros.
Ce livre « Histoire du flamenco, éloge de l’éclair », est avant tout l’histoire d’un art mais aussi une histoire d’amour entre un ligérien et un art ibérique. Natif et vivant en Loire-Atlantique, l’auteur est sociétaire de la Peña flamenca « Pepe de la Isla », dont il a reçu la guitare d’or. A travers la lecture de ce livre, il s’agit bien de l’histoire de la passion d’un homme pour un art, car au delà de l’histoire méconnue du flamenco, l’on ressent en filigrane, toute la fibre qui anime Guy Brétéché dans sa perception du flamenco.
Des deux siècles qui précédèrent l’ère chrétienne où les Romains s’implantèrent sur les plaines du Guadalquivir, jusqu’au XXè siècle qui se termine par le portrait de Antonio Ruiz Soler « Antonio » décédé en 1996, l’auteur nous raconte une Espagne flamenca qui ferait enrager les anti-flamenquistes. N’hésitant pas à pointer les dérives que d’aucuns ont souhaité au nom de la modernité et du progrès, Guy Bretéché en souligne les évolutions et fait ressortir toutes les richesses du flamenco.
L’aficionado a los toros, ne pourra s’empêcher de mettre en concordance le flamenco raconté dans ce livre et sa passion pour la tauromachie. Voyant dans José Tajada Martin « Pepe Marchena », l’image de ces toreros dont les carrières se sont construites, ou se construisent encore de nos jours (je pense à un autre José, actuel celui-là, même si je dois avoir moins d’amis) au point de devenir des mythes infondés. Mais aussi l’aficionado a los toros partagera avec l’aficionado de flamenco, les dénonciations des surenchères promotionnelles, jusqu’à la définition que nous fait l’auteur du mot « aficionado ». Mais encore, l’aficionado trouvera avec le portrait de Paco de Lucena, un reflet du grand « Joselito ».
Ce livre permet à l’aficionado a los toros, de s’ouvrir vers un monde qu’il ne soupçonnait peut-être pas, qui va bien au delà du « flamenco » que l’on croise dans les diverses soirées animées autour de quelques bodegas et autres cercles taurins. Il permet aussi au néophyte, de percevoir ce qu’est le flamenco, à savoir tout à fait autre chose que les musiques hispanisantes formatées. Mais l’aficionado de flamenco, trouvera aussi son bonheur dans ces pages.
L’auteur débute son « Histoire du flamenco, éloge de l’éclair », en exprimant son amour pour ce chant, expression authentique d’un peuple fier, racine d’une culture foisonnante, messager d’une plainte ancestrale. En refermant l’ouvrage, l’on peut dire au peuple andalou, qu’il a trouvé un autre et grand messager de l’expression authentique de sa plainte ancestrale, en la personne de Guy Bretéché.
« Hisotire du flamenco, éloge de l’éclair », de Guy Brétéché, éditions Atlantica, 2008. ISBN :978-2-7588-0124-5. Prix 22 euros.
C’est alors que l’on pense à renvoyer vers le lien du blog de Ludo, et à inviter le lecteur assidu ou ponctuel des « Deux Arts » à rendre visite à « Los Pinchos del Ciego », à moins qu’il ne le fasse déjà, à la page http://pinchosdelciego.blogspot.com/2009_03_01_archive.html et de dérouler jusqu’au texte concernant le livre « Histoire du flamenco, éloge de l’éclair ».
Comment aborder un livre dont le sujet vous intéresse grandement, mais que la méconnaissance flamenca ne vous permet pas d’exprimer votre ressenti avec l’afición des amateurs de cet art ?
Il y a alors la possibilité de narrer la rencontre avec l’auteur, qui dura presque deux heures. Mais non, trop personnelle cette rencontre avec un homme qui est un véritable Artiste. Pas de ceux que l’on nous vend avant même de les avoir vu ou entendu exprimer leur « art », comme l’on en trouve dans le monde des taureaux ou autres académies pour pseudos stars. Non, l’auteur de ce livre, Guy Bretéché, est un Artiste dans le sens qu’il aime un art, qu'il possède le goût du beau, qu’il le pratique musicalement mais aussi humainement. Pas de ceux qui ne sont flamenco qu’en apparences, mais de ceux qui sont flamenco au plus profond d'eux-mêmes comme d’autres peuvent être toreros.
Ce livre « Histoire du flamenco, éloge de l’éclair », est avant tout l’histoire d’un art mais aussi une histoire d’amour entre un ligérien et un art ibérique. Natif et vivant en Loire-Atlantique, l’auteur est sociétaire de la Peña flamenca « Pepe de la Isla », dont il a reçu la guitare d’or. A travers la lecture de ce livre, il s’agit bien de l’histoire de la passion d’un homme pour un art, car au delà de l’histoire méconnue du flamenco, l’on ressent en filigrane, toute la fibre qui anime Guy Brétéché dans sa perception du flamenco.
Des deux siècles qui précédèrent l’ère chrétienne où les Romains s’implantèrent sur les plaines du Guadalquivir, jusqu’au XXè siècle qui se termine par le portrait de Antonio Ruiz Soler « Antonio » décédé en 1996, l’auteur nous raconte une Espagne flamenca qui ferait enrager les anti-flamenquistes. N’hésitant pas à pointer les dérives que d’aucuns ont souhaité au nom de la modernité et du progrès, Guy Bretéché en souligne les évolutions et fait ressortir toutes les richesses du flamenco.
L’aficionado a los toros, ne pourra s’empêcher de mettre en concordance le flamenco raconté dans ce livre et sa passion pour la tauromachie. Voyant dans José Tajada Martin « Pepe Marchena », l’image de ces toreros dont les carrières se sont construites, ou se construisent encore de nos jours (je pense à un autre José, actuel celui-là, même si je dois avoir moins d’amis) au point de devenir des mythes infondés. Mais aussi l’aficionado a los toros partagera avec l’aficionado de flamenco, les dénonciations des surenchères promotionnelles, jusqu’à la définition que nous fait l’auteur du mot « aficionado ». Mais encore, l’aficionado trouvera avec le portrait de Paco de Lucena, un reflet du grand « Joselito ».
Ce livre permet à l’aficionado a los toros, de s’ouvrir vers un monde qu’il ne soupçonnait peut-être pas, qui va bien au delà du « flamenco » que l’on croise dans les diverses soirées animées autour de quelques bodegas et autres cercles taurins. Il permet aussi au néophyte, de percevoir ce qu’est le flamenco, à savoir tout à fait autre chose que les musiques hispanisantes formatées. Mais l’aficionado de flamenco, trouvera aussi son bonheur dans ces pages.
L’auteur débute son « Histoire du flamenco, éloge de l’éclair », en exprimant son amour pour ce chant, expression authentique d’un peuple fier, racine d’une culture foisonnante, messager d’une plainte ancestrale. En refermant l’ouvrage, l’on peut dire au peuple andalou, qu’il a trouvé un autre et grand messager de l’expression authentique de sa plainte ancestrale, en la personne de Guy Bretéché.
« Hisotire du flamenco, éloge de l’éclair », de Guy Brétéché, éditions Atlantica, 2008. ISBN :978-2-7588-0124-5. Prix 22 euros.
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